Lancement d'un dictionnaire médical trilingue pour les hôpitaux bruxellois

"Het Huis van het Nederlands Brussel" et le ministre bruxellois Guy Vanhengel, président du Collège de la Vlaamse Gemeenschapscomissie (VGC), ont présenté mardi en début d'après-midi, à la clinique Saint-Jean, le nouveau dictionnaire médical de poche Medica, qui reprend en français, néerlandais et anglais les termes médicaux et ceux utilisés communément dans les établissements de soins. L'initiative vise à améliorer la communication entre les travailleurs des hôpitaux bruxellois et leurs patients.

Le format a été pensé pour que ce dictionnaire glisse dans la poche des infirmières. "C'est plus les termes médicaux qui sont difficiles. Pour le néerlandais courant, on peut encore se débrouiller"", a expliqué Diallo Fatoumata Dioulde, infirmière à l'unité gériatrique de la Clinique Saint-Jean.

Le dictionnaire est divisé en neuf chapitres, consacrés entre autres aux expressions générales, à l'examen médical, au traitement et à la chambre du patient.

"Ce livret a pour objectif de stimuler les collaborateurs à communiquer en français, néerlandais et anglais, ce qui est uniquement possible s'il est vraiment pratique", a commenté Ann Mertens de l'asbl Het Huis van het Nederlands Brussel.

"En parlant davantage de langues, vous pourrez aider davantage de personnes". Vic De Corte, directeur général de la Clinique Saint-Jean, motive la collaboration soutenue depuis plusieurs années avec la 'maison du néerlandais' et son attention à développer les compétences linguistiques du personnel par le fait que "la clinique Saint-Jean est une clinique de proximité située au coeur de Bruxelles. Le caractère multiculturel et multilingue des contacts qu'elle entretient avec sa patientèle mais également entre collègues constitue un atout bénéfique pour une meilleure qualité de prise en charge".

"Nous connaissions la dualisation typiquement belge entre francophones et néerlandophones , mais maintenant nous sommes devenus une ville avec une population cosmopolite", a commenté le ministre bruxellois Guy Vanhengel (Open Vld). "Pour bien se comprendre, il faut au moins connaître du français, du néerlandais et de l'anglais et pouvoir jouer avec ces 3 langues. (...) On essaie de rendre cela amusant et nous constatons qu'en faisant cette démarche-là - au lieu d'avoir des démarches répressives comme jadis avec les lois linguistiques - le public adore et essaie de faire de son mieux pour parler plusieurs langues", a-t-il expliqué.

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