Seules quelques régions en Europe de l'Est échappent au rouge foncé sur la carte de l'ECDC

Seules quelques régions dans l'est de l'Europe échappaient encore au rouge foncé sur la carte actualisée jeudi du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) à propos de l'évolution de l'épidémie de coronavirus. Mise à jour chaque semaine, elle donne un aperçu du taux d'incidence (donc de la propagation) du virus au cours des quatorze derniers jours.

Sur les 211 régions reprises sur la carte, seules quelques-unes en Pologne (11, soit la majorité du pays), Roumanie (3, la moitié du pays) et Hongrie (1) restent rouge clair, une couleur attribuée aux régions où plus de 200 mais moins de 500 contaminations ont été enregistr&eac ute;es par 100.000 habitants. Par rapport à la dernière actualisation de la carte, 10 régions supplémentaires sont ainsi passés au rouge foncé, le plus haut niveau de la carte.

Le reste de l'Europe arbore ce rouge rubis signifiant que l'incidence dépasse les 500 infections par 100.000 habitants.

Proportionnellement, c'est l'île portugaise de Madère qui est confrontée au plus haut taux d'infection en Europe. Au cours des deux dernières semaines, 22.234 insulaires ont été testés positif au coronavirus, pour une incidence atteignant 8.745/100.000. Ainsi, deux habitants sur 23 sont actuellement positifs, un record en Europe.

En chiffres absolus, c'est la région parisienne qui obtient la palme des contaminations avec 938.353 tests positifs au cours des deux dernières semaines. L'incidence y est de 7.634/100.000.

En Belgique, l'incidence était de 3.066/100.000, selon les derniers chiffres publiés jeudi par l'Institut de santé publique Sciensano.

Le code couleurs de l'ECDC (vert, orange, rouge et rouge foncé), purement informatif, permet aux États membres de l'Union européenne de fixer des conditions de voyage vers d'autres pays et d'entrée sur leur territoire (quarantaine obligatoire, soumission d'un test négatif). L'UE élabore des recommandations sur la base de cette carte mais ce sont les États membres qui décident quelles conditions ils entendent imposer.

Selon le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'épidémie de Covid-19 "est loin d'être terminée", alors que le variant Omicron - plus contagieux mais moins agressif - déferle aux quatre coins du monde.

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