Le site du Val d'Or à Liège reçoit 165.000 € pour mieux se préparer aux futures épidémies

Suite à un appel à manifestation lancé par l'Agence pour une vie de qualité (AviQ), le gouvernement de Wallonie vient de valider la liste des 345 établissements qui bénéficieront d'un soutien financier pour un montant total de plus de 35 millions d'euros pour se relever de la crise Covid. C'est dans ce cadre que la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale (PS), s'est rendue sur le site hospitalier du Valdor mardi après-midi. Cette visite était l'occasion de se rendre compte de ce qu'il y avait moyen d'améliorer sur le site.

Cette aide financière s'inscrit dans le cadre du dispositif européen "REACT-EU" qui vise à apporter un soutien financier pour favoriser la répara tion de dommages subis suite à la crise Covid-19 et à ses conséquences sociales. L'un des objectifs cible l'acquisition d'équipements et de matériel destinés aux services de santé afin de les aider à devenir plus résilients: "On s'est rendu compte pendant le Covid à quel point il y avait des aménagements nécessaires à mettre en place pour éviter de se retrouver dans des situations extrêmes et ne pas pouvoir réagir rapidement", a pointé la ministre Morreale.

Grâce à ce nouveau financement, les structures pourront prochainement acquérir du matériel, (appareils certifiés pour désinfecter les chambres, matériel complémentaire d'oxygénothérapie, de ventilation, etc) ou mener des travaux d'infrastructures (aménagement des accueils, des flux ou des unités de soins en unités d'infectiologie avec des chambres adaptées, etc) afin de répondre à leurs besoins en cas de nouvelles épidémies.

Au Val d'Or, où l'on trouve une maison de repos, diverses unités de soins à la personne, dont un hôpital de jour, on va, par exemple, se servir de cette enveloppe de 165.000 euros pour séparer les entrées des patients hospitalisés et ceux qui viennent pour des consultations, "en particulier ici, sur un site de prise en charge de patients âgés, souffrant de problèmes cognitifs ou de problèmes psychiatriques", ont commenté Haroun Jedidi et Alain Dejace, respectivement directeur médical et directeur de l'hôpital, "la crise Covid nous a éveillé l'esprit quant à l'importance de séparer les deux types de circulation".

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