L'Open Vld demande de la constance, Vandenbroucke plaide pour des mesures fortes

Le monde politique doit faire preuve de constance dans les mesures prises pour lutter contre la pandémie, estime le président de l'Open Vld, Egbert Lachaert.

Le ministre-président flamand, Jan Jambon, a appelé mercredi à la tenue d'un nouveau comité de concertation, alors que la réunion précédente remonte à vendredi. Il souhaite que les activités récréatives à l'intérieur soient interdites jusqu'au 15 décembre afin de soulager les hôpitaux. Le Premier ministre, Alexander De Croo, recevra ce jeudi un rapport du GEMS, groupe d'experts qui conseille le gouvernement, et du commissaire corona, Pedro Facon. Sur cette base, il lui reviendra de réunir les différents gouvernements du pays pour prendre de nouvelles mesures.

"Je ne dis pas que réunir maintenant un comité de concertation n'est pas possible mais il y a aussi d'autres instruments. Annoncer qu'un secteur doit fermer, sans concertation, suscite beaucoup de réactions de colère. Je ne trouve pas que ce soit la meilleure sortie de Jan Jambon pour demander des mesures", a expliqué M. Lachaert sur les ondes de Radio 1 (VRT).

"Faisons preuve d'un peu de constance. On ne peut pas tenir un comité de concertation tous les trois jours", a-t-il ajouté.

Selon lui, d'autres instances que le comité de concertation peuvent prendre des mesures, par exemple les bourgmestres qui peuvent se concerter avec les organisateurs d'événements ou interdire des événements.

Sur Bel-RTL, le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke, a mis en garde contre la flambée des contaminations dans les écoles. Il a parlé de "chaos" dans les écoles flamandes. Du côté francophone, des signaux inquiétants apparaissent également. Selon le baromètre du Segec, la coupole des écoles catholiques, les taux d'absentéisme des enseignants comme des élèves dépassent désormais les maxima atteints le 22 mars dernier, à la veille de vacances de Pâques 2021 qui avaient été anticipées d'une semaine pour des raisons sanitaires, rapporte jeudi "La Libre".

"Si on veut éviter le pire du pire, il faut des mesures fortes, y compris dans l'enseignement, le secteur événementiel", a souligné M. Vandenbroucke. 

Le vice-Premier ministre socialiste laisse au Premier ministre la responsabilité de convoquer un comité de concertation. Mais, à l'entendre, la réunion ne peut déboucher sur des demi-mesures. "Il faut un paquet cohérent, clair et suffisamment fort. Si on réunit le comité de concertation, il faut prendre des mesures qui vont vraiment à fond. On est dans le pire des scénarios, avec une augmentation sans fin des contaminations", a-t-il dit.

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