Diabète , soins à domicile, don de sang: ce qui change à partir du 1er juillet

Une série de nouvelles mesures prendront cours le 1er juillet. On notera entre autres le remboursement intégral des capteurs pour certains patients atteints de diabète de type 2, la possibilité  pour les patients de recevoir à domicile une chimiothérapie ou un traitement antibiotique de longue durée par intraveineuse ,la période d'exclusion diminuée avant de pouvoir donner son sang pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH) ,

Dès le 1er juillet, les capteurs seront intégralement remboursés pour les patients atteints de diabète de type 2 qui doivent s'administrer au moins trois doses d'insuline par jour. Selon le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke, "la mesure s'applique aux patients du groupe B atteints de diabète de type 2 qui ont besoin d'un traitement intensif et qui doivent faire des prélèvements de sang au moins quatre fois par jour pour mesurer leur taux de sucre et à qui il faut administrer une injection d'insuline au moins trois fois par jour". Quelque 18.900 enfants et adultes sont concernés. 

Dès le 1er juillet, les patients auront aussi la possibilité de recevoir à domicile une chimiothérapie ou un traitement antibiotique de longue durée par intraveineuse. L'objectif étant d'éviter les déplacements à l'hôpital, tout en améliorant le confort des malades. Les soins pourront être dispensés chez les patients mais également dans les maisons de repos, les lieux de convalescence ou les établissements pour personnes handicapées. Le nombre de personnes concernées par cette mesure est estimé à 2.603 pour la chimiothérapie et à 918 pour le traitement antibiotique, d'après les statistiques transmises par le cabinet du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke.

À partir du 1er juillet 2023, la période d'exclusion avant de pouvoir donner son sang passera, pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH), de 12 mois après le dernier rapport sexuel à 4 mois.

La Croix-Rouge estime, de son côté, que la réduction du délai d'abstinence de 12 à 4 mois va engendrer des coûts supplémentaires en termes de finances et de personnel. Les analyses des échantillons de sang devront notamment passer au dépistage génomique individuel (ID-NAT). "Actuellement nous analysons les échantillons par groupe de huit, si une réaction a lieu, nous procédons au test individuel. Avec ce changement de délai, nous allons devoir tester systématiquement chaque échantillon individuellement, ce qui va multiplier les frais d'analyse par huit", prévient l'organisme.

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