L’application d’un écran solaire d’indice 50+ diminue la production de vitamine D cutanée de manière significative après une seule exposition aux UVB, indépendamment de la surface corporelle exposée. En revanche, les taux de 25-hydroxyvitamine D circulants ne sont que légèrement affectés.
Le réseau de dermatologues européens Euromelanoma organisera du 14 au 18 mai prochains sa semaine de prévention annuelle en vue de sensibiliser le public aux cancers de la peau.
Une étude dont les résultats ont été publiés dans le New England Journal of Medicine a évalué la succession des anomalies génétiques lors de la progression d’une lésion précurseur jusqu’au mélanome. Selon cette même étude, les rayons UV jouent un rôle important, tant dans la phase d’initiation que dans la progression du mélanome.
La relation entre le mélanome et la vitamine D mérite quelques réflexions. La vitamine D n’a pas seulement son importance sur un plan phosphocalcique, mais joue également un rôle clé dans certaines maladies cardiovasculaires, psychiatriques, rhumatologiques, infectieuses, cutanées et néoplasiques (1, 2). Plusieurs études ont montré que la population générale présente une déficience en vitamine D (< 30ng/ml) (1, 2). Sous notre latitude, la principale source de vitamine D est l’exposition solaire et accessoirement une alimentation riche en vitamine D. Mais il a été démontré que pour avoir des doses de vitamine D > 24ng/ml, une exposition importante et prolongée est requise (> 12 heures par week-end) (3)...
Ces dernières années, des campagnes de sensibilisation ont régulièrement eu lieu dans les médias pour attirer l’attention de la population sur l’importance d’une bonne protection face aux rayons du soleil, ainsi que sur la nécessité de faire contrôler régulièrement les taches cutanées pigmentées. Mais comment l’impact de telles campagnes est-il mesuré?
Pharma-Sphere N° 303
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