D’après les nouvelles recommandations de l’ACOG (American College of Obstetricians and Gynecologists), les DIU (dispositif intra-utérin) et les implants sont les meilleures méthodes pour prévenir une grossesse indésirable. Ces moyens contraceptifs devraient donc être conseillés aux jeunes filles.
Selon le rapport annuel de la Commission nationale d'évaluation chargée d'évaluer l'application des dispositions relatives à l'interruption de grossesse, l'augmentation du nombre d'avortements touche principalement les femmes âgées de 20 à 35 ans, et donc pas les adolescentes. Pour ces dernières, les chiffres sont d'ailleurs restés stables ces 5 dernières années.
Compte tenu de la pléthore d’informations disponibles sur la contraception hormonale, dans la pratique, il n’est pas facile de juger de leur pertinence. Pourtant, la modulation de nos outils est essentielle à une gestion adéquate des risques. L’essai CHOICE a remis la problématique de la contraception au centre des discussions. La planification à court et long terme d’une grossesse constitue en effet un objectif de taille dans la pratique quotidienne. Récemment, l’attention accordée par les médias aux facteurs de risque thrombo-embolique associés à la prise de contraceptifs hormonaux combinés (CHC) a fait sortir des oubliettes les recommandations fondées sur des preuves scientifiques publiées par l’OMS en 2009. Ces dernières permettent d’évaluer l’adéquation d’un contraceptif donné sur la base de scores de risque (Tableau). Les contraceptifs hormonaux sont divisés en deux grandes catégories, à savoir les CHC et les POP (progesteron only pills – pilules à progestatif seul). L’innocuité de leur utilisation est déterminée graduellement en fonction de diverses affections médicales, ce qui peut donner lieu à des dilemmes en matière de prescription.
Pharma-Sphere N° 303
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