«Éviter l’exposition à la fumée secondaire, que le fumeur soit encore dans la pièce ou non», telle est la conclusion recherche présentée à EuroHeartCare 2019 (1) par Byung Jin Kim (Séoul).
Les personnes qui veulent cesser de fumer ont plus de chances de réussir si elles utilisent un patch de nicotine combiné à une forme à action rapide de thérapie de remplacement de la nicotine (TRN), comme une gomme, une pastille ou un vaporisateur nasal, selon une récente revue Cochrane.
Il suffit pour s'en convaincre de prendre connaissance des résultats émanant de la Dunedin Study qui a suivi une cohorte de naissance de 975 individus...
Les résultats les plus récents montrent que non seulement le nombre de fumeurs actifs ne baisse plus mais aussi que la proportion de fumeurs n'ayant aucunement l'intention d'arrêter est en augmentation.
Un programme de cessation tabagique comprenant le dépôt d’une caution avec remboursement et prime en cas d’abstinence est plus efficace qu’un programme ne comprenant qu’une prime.
En combinaison avec un soutien comportemental limité, la cytisine s’est montrée plus efficace qu’un traitement de substitution nicotinique pour l’arrêt tabagique. Les sujets sous cytisine ont toutefois rapporté davantage d’effets secondaires. C’est ce qu’affirment les auteurs d’une étude néo-zélandaise dont les résultats ont été publiés dans le NEJM.
Arrêter de fumer fait partie des innombrables résolutions de début d'année dont l'espérance de vie dépasse rarement une à deux semaines. Bonne nouvelle pour les femmes, il semble que l'on peut augmenter le taux de réussite du sevrage en choisissant bien son moment.
L’usage croissant de la cigarette électronique chez les jeunes inquiète en raison du risque d’addiction à la nicotine. La nicotine agirait comme une «drogue passerelle»...
D’après la communication du Dr Françoise Vermeulen (Pédiatrie, Hôpital Erasme, ULB), lors de la 2e Journée de réalités allergologiques interactives de l’Abeforcal (8 novembre 2014) Le tabagisme est un problème de santé publique qui touche autant les fumeurs que les non-fumeurs chez lesquels le tabagisme passif est responsable de nombreux décès prématurés. Chez l’enfant, ce tabagisme passif provoque une morbidité importante, exerçant ses méfaits dès la conception sur le foetus dont la mère est exposée au tabagisme de manière active, ce qui n’est pas une surprise, mais aussi chez celle qui est victime d’un tabagisme passif.
Pharma-Sphere N° 303
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