Pragmatisme : l'INAMI tolère les prescriptions sur les anciens modèles d'ordonnances

L'INAMI apporte quelques nouvelles clarifications pour répondre aux dernières questions qui subsistaient sur le terrain depuis l’arrivée du nouveau modèle de prescription pour les médicaments. 

Dans un communiqué mercredi, l'Inami confirme que " le patient ne pouvait pas être la victime, ni administrative, ni financière, des nouveautés en matière de prescription de médicaments."

Si il lance  à nouveau un appel clair aux prescripteurs de" prescrire en priorité par voie électronique, de ne plus prescrire sur papier que dans les situations exceptionnelles prévues et, dans ce cas, d’utiliser le nouveau modèle pour ces prescriptions papier" il dit néanmoins comprendre " la confusion possible pour les prescripteurs " et les remercies pour leurs efforts. 

Concernant les anciens modèles de prescription il précise la signification de l'approche "pragmatique"

Comme nous l'avions déjà annoncé , l'Inami n’attends pas du patient qu’il paie le prix total de son médicament, avant de devoir ensuite entamer des démarches auprès de sa mutualité pour se faire rembourser ! Le pharmacien pourra pratiquer le tiers payant pour les médicaments remboursables. 

Le patient paiera donc, comme d’habitude, uniquement la part que l’assurance soins de santé ne prend pas en charge (ticket modérateur) 

Mais l'Inami rappelle que malgré son approche "pragmatique" il ne s'agit que d' "une période de tolérance"

Lire aussi :

Breaking - Nouveau modèle d’ordonnances: plus de 30% de problèmes dans les pharmacies

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Derniers commentaires

  • Sofia MADUREIRA CORREIA BOTELHO

    19 février 2020

    L'inami désire qu'on ne n'utilise que les prescriptions électronique et qu'on se passe du papier... Mais selon 'mon' pharmacien la e-prescription ne leur sert à rien. Ils ont besoin du code barre soit en papier, soit sur une façon plus à la mode : en photo (selfie ?) d'une prescription imprimé... en papier....

  • Erik FRANCOIS

    09 février 2020

    Il me semble avoir appris dès le début de ma pratique (diplômé en 1993) que les ordonnances étaient valables 3 mois. Pour les prolonger on utilisait la date de délivrance, pratique pour les traitements chroniques sans devoir revoir le patient et lui épargner une consultation inutile. Je suis sidéré du désordre (je pense à un autre mot) actuel chez les autorités qui exigent bcp des médecins mais ne sont pas à la hauteur.

  • Jean D'HAENS

    08 février 2020

    Je suis diplômé depuis 1974 et j’ai toujours vécu avec la notion que les prescriptions étaient valables 3 mois, N’était-ce pas le cas ? Où est le problème ? Pr. Jean D’Haens

  • Charles CASTEL

    07 février 2020

    quelle idée stupide de compliquer tout pour le plaisir "d'innover"pour ajouter simplement - date de Fin--aurait été plus simple de l'ajouter manuscrit- Ne peux m'imaginer que cela changera qq chose aux au causes du déficit Sec sociale--

  • Charles KARIGER

    07 février 2020

    Tout ce cirque n'a aucun motif sanitaire. Ce sont là de fumeux prétextes.
    La seule raison est la découverte tardive par l'INAMIEHEALTH&C° que leurs capacités de stockage des documents est totalement insuffisante.
    Il leur a donc fallu décider en urgence d'introduire un système automatique de destruction des prescriptions datant de plus de trois mois. L'avenir nous dira si cela suffira!
    Comme le dit jadis un Premier Ministre belge (1946), "Moi, z'azis et puis ze réfléssis".

  • Paul LAUWERS

    06 février 2020

    Les médecins agréés par l'armée doivent prescrire sur un papier de couleur jaune et en double exemplaire.
    L'armée a obtenu de l'INAMI que les médecins puissent utiliser ces anciens modèles, de biffer la mention "délivrable à partir de la date..." et de la remplacer à la main par"date de fin pour l'exécution".
    Il faudrait dès lors m'expliquer pour quelle raison nous ne pouvons pas en faire de même et devons jeter nos anciens carnets ????

  • Philippe NOEL

    06 février 2020

    Une chose est peu évoquée . On nous oblige à ajouter un terme à la validité de la prescription, terme qui est légalement établi ? Pourquoi alors devoir le transcrire ? Par contre, on a supprimé la mention : "délivrable en date du …" Cette dernière permettait au prescripteur de faire délivrer des ordonnances identiques à des dates étalées dans le temps : large précaution pour réduire l'usage abusif de psychotropes ou de substituts opiacés ! Les experts sur leur bureau de Bruxelles, seuls compétents pour savoir ce qui se passe sur le terrain !!!
    Dr Philippe NOEL