France: l’intervention pharmaceutique rémunérée

Antiseptiques et anti-infectieux pour le traitement buccal, anti-acides avec antiflatulents, laxatifs stimulants, antidiarrhéiques anti-infectieux intestinaux, antirhumatismaux non stéroïdiens non associés, ou encore larmes artificielles… Dans 22 classes thérapeutiques inscrites à l’avenant 20 à la convention pharmaceutique publié au «Journal officiel», les pharmaciens français peuvent, depuis le 1er juillet, adapter la dispensation aux besoins du patient.

Cette «intervention pharmaceutique», sous la forme d’une dispensation adaptée, avait été conclue entre l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et l’assurance-maladie, le 12 février dernier. Elle vise à conforter le rôle de conseil du pharmacien dans l’observance et la lutte contre le gaspillage de médicament. Et à réduire les risques d’iatrogénie.

Cette dispensation adaptée sera facturée par ligne d’ordonnance au moment de la facturation de l’ordonnance grâce à un code traceur, à chaque fois que le pharmacien adaptera la dispensation d’une molécule. La somme de 0,10€ HT déclenchée par le code traceur sera retranchée de la somme finale versée sous forme de ROSP au pharmacien.

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