Les plus de 80 ans pourront recevoir une deuxième dose de rappel

Les personnes âgées de 80 ans et plus ainsi que les résidents d'un centre de soins résidentiels, comme une maison de repos, pourront recevoir une deuxième dose de rappel de vaccin contre le covid-19 "sur une base individuelle", a décidé vendredi la Conférence interministérielle (CIM) de la Santé. Cette deuxième dose de rappel peut être administrée au moins quatre mois après la première dose de rappel. Les entités fédérées peuvent fixer les modalités de cette approche.

La décision a été prise alors que le Conseil supérieur de la santé (CSS) a jugé, dans un avis validé mercredi, que l'administrat ion de cette deuxième dose de rappel ne se justifiait pas pour le moment au regard de la situation épidémiologique en Belgique. Les différents ministres de la Santé ont toutefois souhaité offrir cette possibilité aux personnes qui entrent dans les conditions, même si les approches diffèrent d'une Région à l'autre.

L'Agence flamande de soin et de santé a été la première à communiquer à l'issue de la CIM. En Flandre, 400.000 à 450.000 personnes sont concernées. Elles seront informées par courrier classique et électronique de la possibilité qui leur est offerte et pourront prendre un rendez-vous pour recevoir la nouvelle dose. La capacité des centres de vaccination sera revue à la hausse et ceux-ci devraient être prêts à vacciner le groupe cible d'ici deux à trois semaines. Pour les résidents des maisons de repos, la vaccination se déroulera sur place.

À la fin avril, le ministre flamand de la Santé, Wouter Beke, s'était déjà prononcé en faveur de cette deuxième dose de rappel pour les plus de 80 ans à la fin avril, malgré les réticences pressenties du CSS.

"Ils sont les plus susceptibles de tomber gravement malade du  covid-19. Leur immunité peut être moins optimale en raison de leur âge et, dans les centres de soins résidentiels, il y a toujours le risque qu'un foyer se déclare, ce qui peut propager rapidement le virus. Qui plus est, ce groupe a déjà reçu son premier booster lors de la campagne précédente, ce qui en fait le groupe le plus éloigné dans le temps du premier booster", a-t-il expliqué vendredi dans un communiqué.

En Wallonie, l'approche sera différente. Les personnes désireuses de recevoir une deuxième dose de rappel et qui rentrent dans les conditions pourront la recevoir mais, si la situation épidémiologique reste la même, une campagne ne devrait pas démarrer avant la rentrée, a-t-on indiqué au cabinet de la ministre wallonne, Christie Morreale.

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