L’Inami signale, à partir du 1er octobre, un remboursement accru de (certains) pansements actifs pour les patients qui souffrent de plaies chroniques, sur prescription et après feu vert de la mutualité.

L’assurance obligatoire soins de santé & indemnités contribuait déjà au coût des pansements actifs, avec une intervention forfaitaire mensuelle, au profit des patients porteurs de plaies insuffisamment cicatrisées après un traitement classique de 6 semaines et présentant une pathologie donnée (notamment des ulcères artériels, veineux, diabétiques, de pression…, une plaie oncologique, post-chirurgicale, par brûlure…).

Au 1er octobre 2019, les règles changent. Ces pansements pourront être mieux remboursés, la liste des pathologies considérées s’allonge avec l'indication "épidermolyse bulleuse jonctionnelle et dystrophique" et la durée du traitement ne sera plus limitée. «Par boite de pansements, l’assurance rembourse 20 % du prix public», indique l’Inami, le TM entrant par ailleurs en considération dans le cadre du maximum à facturer. L’intervention de 0,25 € par conditionnement délivré, parfois accordée auparavant en sus du forfait, disparait.

L’Institut publie la liste des pansements actifs remboursables à dater du mois prochain. Ils doivent avoir été prescrits par un MG, un dermatologue et dans des cas bien limités, un pédiatre, et avoir reçu l’autorisation de remboursement par la médecin-conseil. Ce dernier peut prolonger son feu vert par période de 3 mois, y compris – en règle générale – après un an de traitement, sur demande motivée des prescripteurs.

Tous les détails sur la nouvelle règlementation figurent sur le site de l’Inami.