Un vaste trafic international de Subutex entre la France et l'Ukraine via la Pologne, qui a porté sur plus de 200.000 cachets pour un bénéfice de plus de 10 millions d'euros, a été démantelé, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
L'opération conduite dans les Bouches-du-Rhône, en Pologne et en Ukraine a permis l'interpellation de dix personnes, a précisé la gendarmerie, confirmant une information initiale du quotidien La Provence.
L'enquête des membres de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) et les gendarmes de la section de recherches de Marseille a permis d'identifier un réseau marseillais qui alimentait des trafiquants ukrainiens à raison de 7.000 à 10.000 cachets par mois. Mais les transactions elles-mêmes se déroulaient principalement en région parisienne, dans l'Est Parisien précisément.
Le préjudice à la sécurité sociale a lui été évalué à environ 500.000 euros. Ces médicaments, des substituts à l'héroïne, étaient en effet obtenus par des personnes bénéficiant de l'AME, l'aide médicale d'état.