Lors de la journée consacrée au SRAS-Cov-2 à l’ULB, le Pr Anne Op de Beek, virologue à l’Hôpital Erasme (Bruxelles), a expliqué par le menu la structure du virus et les raisons qui font que le virus atteint de multiples organes. Elle revient dans cette interview vidéo sur les traitements spécifiques et les échecs que l’on a constaté tout au long de ces derniers mois.
L’une de ces raisons réside probablement dans le fait que les patients atteints par le SRAS-Cov-2 sont traités trop tard. C’est pourquoi un dépistage rapide, élargi et répété pourrait être souhaitable si l’on démontre qu’effectivement le traitement très précoce permet de réduire la charge virale bien avant que la tempête cytokinique ne débute. «Le traitement antiviral ne fonctionne pas, car il est administré tard, il faudrait le donner avant que le patient soit symptomatique», déclare la virologue. Par la suite, comme on sait, seuls des antiinflammatoires comme la dexaméthasone sont efficaces.