Santé : les chiffres-clés de la Wallonie en 2018

Le Wallon consacre 6,6% de ses moyens à des dépenses de santé. Il va trois fois par an chez le généraliste et deux fois par an en moyenne chez le spécialiste selon le dernier rapport de l’IWEPS, l’institut régional des statistiques sur les chiffres-clés de la Wallonie en 2018.

Les Wallons consacrent 6,6% de leurs moyens à des dépenses de santé. Cela se traduit notamment par des rendez-vous chez le médecin: les femmes ont tendance à consulter plus fréquemment les cabinets de médecins que les hommes.

Dans son rapport sur les chiffres-clés de la Wallonie en 2018, l’IWEPS, l’institut régional des statistiques revient sur d'autres chiffres essentiels à propos de la santé des Wallons: ils ont en moyenne plus de trois contacts par an avec leur généraliste auxquels ils ajoutent deux contacts avec un médecin spécialiste. Ces fréquences augmentent évidemment avec l’âge. Les hospitalisations déclarées progressent avec l'âge chez les hommes et les femmes, on observe cependant un pic chez les femmes âgées de 25 à 34 ans à mettre en lien avec les accouchements.

Le capital naissance

Au cours de ces vingt dernières années, le nombre des naissances en Wallonie a tourné chaque année autour de 40.000 enfants par an. S'il est en augmentation à Bruxelles-Capitale depuis 2000, en Flandre, il a reculé durant la dernière décennie du 20e siècle. Après avoir diminué entre 2010 et 2015, le nombre de naissances en Flandre est en hausse à nouveau. Les villes qui possèdent le taux de natalité le plus élevé sont Liège et Charleroi. L'impact est constaté dans les maternités de ces deux grandes villes.

Trop de décès

L’espérance de vie à la naissance (hommes et femmes) en Wallonie est de 79,6 ans. (82,3 ans pour les femmes) Toutefois, la mortalité enregistrée en Wallonie est en moyenne 19 % plus élevée que dans le reste du pays lorsqu'on supprime l'effet de distribution de la population par âge et par sexe. En Wallonnie, selon les perspectives du bureau fédéral du Plan, la part des 65 ans et plus devrait atteindre 25,2% en 2071. Il est actuellement de 18,3%.

En Wallonie, quelque soit la tranche d'âge et la région, les hommes meurent plus vite que les femmes et la surmortalité touche principalement les personnes de 10-24 ans chez les hommes et de 25-44 ans chez les femmes. Les principales causes de décès chez les femmes et les hommes de 45 ans à plus de 65 ans sont les tumeurs, les problèmes circulatoires et les complications de l'appareil circulatoire.

Des efforts sont donc encore à faire en terme de prévention et de sensibilisation.

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