Maggie De Block confirme un cas de coronavirus en Belgique

Parmi les neuf Belges rapatriés dimanche soir de Wuhan, l'épicentre de l'épidémie de coronavirus qui sévit actuellement en Chine, une personne a été infectée par cette pneumonie virale, a confirmé Maggie De Block mardi lors d'une conférence de presse. Le patient a été pris en charge à l'hôpital universitaire Saint-Pierre à Bruxelles.

La ministre de la Santé publique a expliqué que tous les passagers avaient été examinés à de multiples reprises par des médecins chinois et français avant d'embarquer dimanche. Les tests se sont poursuivis pendant et après le vol les ramenant en Belgique. Le personnel navigant et accompagnateur a également dû se soumettre à ces examens préventifs. À leur arrivée, les Belges ont encore subi un test nasal dont les échantillons ont été envoyés à la KU Leuven. Les résultats, livrés lundi soir, indiquent un cas positif tandis que tous les autres sont formellement négatifs. Les autorités en ont informé l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Maggie De Block a également expliqué que le Danois resté à Neder-Over-Heembeek n'avait pas pu rentrer directement dans son pays car il était "enrhumé". Néanmoins, il a lui aussi été examiné et ses résultats d'analyse se sont révélés négatifs.

Le citoyen belge infecté par le coronavirus a été transféré dans la nuit de lundi à mardi à l'hôpital Saint-Pierre. Selon la ministre, il se porte très bien et se montre serein. Le patient est désormais pris en charge par une équipe médicale spécialisée.

Les autres rapatriés resteront en quarantaine à l'hôpital militaire de Neder-Over-Heembeek jusqu'au 16 février inclus.

Le docteur Steven Van Gucht, président du comité scientifique pour le coronavirus - spécialement créé face à la propagation du virus -, s'est quant à lui félicité de l'efficacité de la prise en charge. "Ce cas démontre que le protocole que l'on a développé fonctionne bien. Nous avions décidé de tester les personnes à l'avance et l'une d'elles s'est révélée positive."

"Cette personne a eu très peu de contact avec les autres, il est donc peu probable qu'il y ait d'autres infectés", a-t-il ajouté. La possibilité de transmission entre les passagers, bien que faible, ne peut toutefois pas être totalement exclue pour l'instant. Le protocole prévoit plusieurs tests réguliers et continus pour les jours à venir, afin notamment de vérifier qu'aucun autre passager n'a été infecté.

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