Certains hôpitaux sont presque saturés mais le système de redistribution des patients fonctionne plutôt bien, souligne mardi Geert Meyfroidt, président de la Société belge de médecine intensive.

En province de Limbourg, des patients ont ainsi déjà été redirigés vers d'autres hôpitaux comme ce fut le cas par exemple pour l'hôpital de Saint-Trond très durement touché tandis qu'à Genk 36 des 41 lits en soins intensifs sont occupés. Étant donné que la pression augmente dans toute la province, des patients ont déjà été transportés dans des hôpitaux anversois. On songe également à Liège, moin s touchée.

Certains hôpitaux limbourgeois sont surchargés, confirme Geert Meyfroidt. "Plus de patients y ont été proportionnellement admis mais le système de redistribution des patients fonctionne bien. Certains patients peuvent être transportés vers des hôpitaux plus grands. Une autre solution consiste à envoyer des malades vers d'autres provinces. Et les patients les plus sévèrement atteints peuvent être transférés dans les centres universitaires", poursuit Geert Meyfroidt.

Le médecin insiste aussi sur le fait qu'il y a toujours assez de lits disponibles en soins intensifs. "La Belgique gère bien la situation. Au vu de la tendance actuelle, nous aurons sans doute assez de lits en soins intensifs. Du moins, si aucun changement d'envergure n'intervient demain ou dans les jours qui viennent", précise Geert Meyfroidt.

La Société belge de médecine intensive a pour l'instant un rôle consultatif dans la crise actuelle. "C'est dû au fait que cette crise représente un important problème logistique", souligne son président.