Le comité d'urgence de l'OMS convoqué en avance pour débattre des variants

Le comité d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) va se réunir jeudi, avec deux semaines d'avance, pour discuter notamment de variants du nouveau coronavirus beaucoup plus contagieux, qui inquiètent les autorités dans le monde entier.

Le comité se retrouve normalement tous les trois mois, mais "cette fois-ci le directeur général a convié les membres deux semaines plus tôt que le calendrier prévu pour étudier des sujets qui nécessitent un débat urgent. Il s'agit des récents variants et de l'usage de certificats de vaccination et de tests pour les voyages internationaux", explique un communiqué de l'OMS publié mercredi soir à Genève.

Le comité d'experts, présidé par le français Didier Houssin, se réunira jeudi 14 janvier et des recommandations pour l'OMS et les pays membres seront publiées à l'issue de la réunion, précise le communiqué.

C'est ce comité qui, lors de sa seconde réunion le 30 janvier 2020, avait conseillé au directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, le plus haut échelon d'alerte en matière d'épidémie. Ce qu'il avait fait.

Les variants britannique et sud-africain du coronavirus, particulièrement contagieux, s'étendent désormais à au moins une cinquantaine de pays, dans un monde submergé par une nouvelle vague de contaminations que confinements, couvre-feux et campagnes de vaccination ne parviennent pas à endiguer.

Selon l'OMS, le nombre de pays et territoires où se trouve dorénavant le variant repéré initialement en Grande-Bretagne s'élève à 50 et il est de 20 pour le variant identifié en Afrique du Sud, mais l'organisation juge cette évaluation fort probablement sous-estimée. Ces variant ne peuvent être identifiés que par le séquençage de leur code génétique, une analyse qui n'est pas possible partout.

Une troisième mutation, originaire de l'Amazonie brésilienne et dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, est actuellement analysée et pourrait impacter la réponse immunitaire, selon l'OMS qui évoque dans son bulletin hebdomadaire "un variant inquiétant".

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