L'UNamur et le CHU UCL Namur ont annoncé, jeudi matin, s'être associés dans le cadre de la plateforme de testing Covid-19 mise en place par le gouvernement fédéral. L'objectif est de réaliser 2.000 analyses de tests PCR, qui détectent la présence du virus, par jour dès la semaine du 9 novembre. A terme, 7.000 analyses de tests Covid-19 seront réalisées quotidiennement.
Ce duo entre l'université et le centre hospitalier namurois fait partie des huit consortiums du pays créés en vue de répondre aux besoins de l'Institut scientifique de santé publique Sciensano en termes de dépistage du Covid-19. Ensemble, ces consortiums visent à réaliser 56.000 analyses de te st par jour.
"Notre consortium veut soutenir et amplifier la capacité de testing au niveau national et se veut autonome au niveau des réactifs de diagnostic, du personnel et du matériel", explique Jean-Michel Dogné, directeur du département de pharmacie à l'UNamur.
Les analyses des tests PCR seront réalisées pour les laboratoires agréés de biologie clinique, lorsque leur capacité de dépistage sera temporairement insuffisante, ainsi que pour le testing de collectivités telles que les maisons de repos ou encore pour les centres de testing agréés par l'Inami, gérés par les cercles de médecine générale.
"Il faut pour cela construire un nouveau laboratoire qui regroupe, tous secteurs confondus, une cinquantaine de personnes", poursuit François Mullier, chef du service du laboratoire sur le site de Godinne du CHU UCL Namur.
Ce consortium composé de l'UNamur et du CHU UCL Namur sera actif sept jours sur sept et a la volonté de fournir des résultats dans un délai de 24 heures.
