700 euros de surcoût moyen pour une personne malade du covid-19 (Enquête)

700 euros, tel est le surcoût moyen (après l’intervention de la mutuelle) pour un Belge ayant contracté la Covid-19. Un montant qui surprend près de 7 personnes sur 10 et qui peut grimper jusqu’à 13.000 euros.  C’est notamment ce qui ressort d’une enquête réalisée par Belfius Insurance en marge de l’annonce d’un partenariat avec MedExel visant à renforcer l’offre des assurances de soins de santé. 

79% des Belges se sentent (très) bien mais 21% disent ne pas avoir le moral, principalement en raison de difficultés à combiner vie privée et professionnelle. Et 52% des personnes actives sur le plan professionnel se plaignent d’impacts négatifs majoritairement dus à des réorganisations ou à l’adaptation au télétravail. Telle est l’une des conclusions d’une enquête réalisée par Belfius Insurance, en mars 2021, auprès de plus de 1350 clients représentatifs de la population belge, en vue de sonder leur moral et de cerner leurs connaissances et leurs attentes en matière de couvertures et de services vis-à-vis des assurances de soins de santé.

La Covid-19 a en effet souligné l’importance d’être bien assuré, en particulier sur le volet de la santé. D’après cette enquête, les Belges connaissent globalement bien ces assurances. 95% des répondants considèrent l’assurance hospitalisation comme étant (très) importante et 83% déclarent en posséder une, soit à titre privé (pour un peu plus de la moitié d’entre eux), soit via leur employeur ou celui de leur partenaire.

73% des personnes interrogées estiment que bénéficier d’une assurance ambulatoire, une intervention pour les frais en dehors de toute hospitalisation (pharmacie, dentiste, kinésithérapeute, médecins, lunettes, appareils dentaires,…), est également important.

Jusqu’à 13.000 euros pour une intervention Covid-19

Les principales raisons invoquées par les 13% des répondants ne disposant pas d’une assurance hospitalisation sont, en ordre décroissant d’importance : le fait que l’intervention de la mutuelle est considérée comme suffisante (cité par 40%), le prix d’une assurance hospitalisation jugé trop élevé (34%), le doute quant à l’utilité d’une telle assurance (20%) et la faible probabilité d’être un jour hospitalisé (15%)[2].

Pourtant les chiffres le montrent depuis plus d’un an : personne n’est à l’abri de contracter le Coronavirus ou d’être hospitalisé. Quant au surcoût moyen pour une intervention Covid-19 – soit environ 700 euros * (après remboursement de la mutuelle) –, celui-ci est clairement sous-estimé par 68% des répondants. Ce chiffre est encore plus interpellant pour les jeunes (81% pour les moins de 26 ans, voire 75% pour les 26-35 ans).

Selon les statistiques de Belfius Insurance, ce surcoût – à charge du patient s’il ne dispose pas d’une assurance santé – peut même atteindre 13.000 euros * pour les cas les plus graves.

Les répondants disposant d’une assurance hospitalisation se disent à 97% (très) satisfaits de ce type de couverture. Ils avancent comme principaux critères dans le choix de ce produit, tout d’abord la facilité d’intervention (système tiers-payant) suivi par la simplicité pour introduire une demande de remboursement. Le coût d’une telle assurance arrive seulement en 3ème position. Ils déclarent également utiliser de plus en plus les canaux digitaux pour leurs demandes d’intervention, une tendance qui devrait, selon eux, encore se renforcer dans les années à venir.

Prévenir plutôt que guérir 

Si les Belges disent se soucier de leur santé, selon l’enquête, une part non négligeable d’entre eux admettent ne pas réaliser tous les bilans de santé nécessaires pour se protéger. Par exemple, 22% des répondants déclarent se rendre chez le dentiste seulement une fois tous les 2 ans, rarement voire même jamais (cette dernière catégorie représentant plus de 4%). 14% ne font jamais de tests sanguins. 23% n’effectuent pas leurs rappels de vaccination contre le tétanos. 23% des répondants âgés de plus de 55 ans ne réalisent pas de dépistage du cancer du côlon et 15% des femmes de plus 25 ans déclarent ne jamais avoir effectué de frottis cervico-utérin. Enfin, 7% des femmes de plus de 55 ans n’ont jamais fait de mammographies. Des chiffres qui interpellent.

* Selon les propres statistiques de Belfius Insurance

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