Un apport non optimal de 10 aliments est associé à 45,4% de l’ensemble des décès cardio-métaboliques (cardiaque, accident vasculaire cérébral ou diabète de type 2). Les proportions les plus élevées de décès cardio-métaboliques estimées sont liées à un excès de sodium, un apport insuffisant de noix/graines, un excès de viandes transformées et une faible consommation en acides gras oméga-3 à partir des poissons.
Lors de la présentation des résultats d’une étude à la conférence de l'American Heart Association qui se tenait récemment à Portland (Oregon), des chercheurs ont informé les congressistes que l'alimentation a joué un rôle dans le décès de 222.100 hommes et de 193.400 femmes en 2015 aux Etats-Unis, soit plus de 410.000 décès en un an.
Si on veut savoir pourquoi, il faut peut-être se reporter à un article du JAMA paru au début du mois de janvier. Il faisait état de 318.656 décès cardio-métaboliques en 2012 aux Etats-Unis et pointait du doigt dix aliments.
Parmi les habitudes diététiques à risque, la plus forte proportion de décès cardio-métaboliques était attribuée à une consommation excessive de sodium (9,5%). Ce risque majeur était suivi du risque associé à une faible consommation de noix et de graines (8,5%), de celui lié à une consommation élevée de viandes transformées (8,2%), d’une faible consommation d’oméga-3 à partir des poissons (7,8%), d’une faible consommation de légumes (7,6%) et de fruits (7,5%), d’une forte consommation de boissons sucrées (7,3%), d’une faible consommation en graisses polyinsaturées (2,3%) et d’une forte consommation en viandes rouges non transformées (0,4%).
N’accusons pas uniquement les Américains, regardons aussi dans nos assiettes…